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Big Shoot

Descriptif

Pièce de Koffi Kwahulé

Mise en scène : Victor Guillemot

Jeu : Victor Guillemot

Collaboration artistique : Arthur Guillemot

Scénographie : Antoine Minguy

Lumières : Vincent Le Pichon

La pièce

 Jeu du cirque médiatique où le bourreau se fait artiste et offre à la curiosité malsaine de la société le spectacle de son crime. Interrogatoire poussé, sévices psychologiques de détraqué, folie et sexualité... tour à tour inquisiteur et tortionnaire, Monsieur invente Stan, sa victime, et fabrique l''alibi' nécessaire à ses pulsions. ''Big Shoot' dit la fiction de l'homme happé par la quête fascisante d'une émotion fulgurante et absolue, la mort comme expérience consumèriste, la tentation exterminationiste d'une humanité à bout de désir et qui élève la construction du crime parfait au statut d'oeuvre d'art absolu... Koffi kwahulé

La création

La création de la pièce s'est faite sur 4 mois. Délais très court avant la première représentation, le 20 Fevrier 2010 à la MPT/MJC de Kerfeunteun (le site de la salle) à Quimper. Le volonté de cette création, a été de retranscrire un côté imprévu, impulsif d'une société quelconque. Peu de décors, peu d'éléments costumes, peu d'accesoires et peu de lumières, pour donner un côté épuré et laisser transparaître ce texte dans la bouche d'un comédien. INterprétant les deux personnages, le choix du costume est de "représenter" uniquement le bourreau et de laisser le public imaginer la victime. Ce personnage de Stan pourrait être n'importe qui. Le spectateur pourrait presque s'imaginer à sa place.       Le choix de jouer les deux personnages à un seul comédien a d'abord été une nécessité par faute de partenaire! Puis la suite du travail s'est révélée dans la continuité de l'interpétation du texte. Le fait de le jouer seul coupait court à toute idée d'un quelconque déroulement manichéen de l'histoire, amenant presque une schyzophrénie malsaine et déroutante du/des personnage(s). Le parti prit a été ici que chacun d'entre nous porte un côté bourreau et un côté victime; reste à savoir quel côté ressort dans ce genre de situation.                                                                       Certains accessoires du texte sont représentés fictivement par choix. D'autres, sont rajoutés sans notes dans le texte: le mouchoir blanc accroché au pantalon du bourreau est un élément important de la vision que j'ai voulu représenter de la pièce. Un élément presque insignifiant à première vue, mais qui se trouve être un fils conducteur, le fils d'Ariane de la pièce.

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